Le Retour a Bagdad
Salah Al Hamdani, poète, écrivain et homme de théâtre français d’origine irakienne est né en 1951 à Bagdad. Il a commencé à écrire de la poésie en arabe littéraire en 1972 alors qu’il était prisonnier politique dans l’armée irakienne. Après sa libération, il se nourrit de l’œuvre d’Albert Camus dans les cafés de Bagdad et choisit la France comme terre d’asile en 1975. C’est en France qu’il devient ensuite, en tant qu’exilé du régime baasiste, l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages en arabe ou en français (poésies, nouvelles et récits) dont plusieurs sont traduits de l’arabe avec sa compagne et poète, Isabelle Lagny. Le présent livre, Le retour à Bagdad, sort parallèlement en arabe en 2022 dans notre édition. Par ailleurs un extrait de ce récit a été traduit du français en anglais (américain) par Sonia Alland, dans l’anthologie Baghdad, mon amour, Édition Curbstone Press, US, 2008.
« J’ai déjà la tête farcie d’histoires inquiétantes qu’on ne cesse de raconter ici. Tantôt on te dit que les voyageurs sont victimes de racket sur la route entre Damas et Bagdad, tantôt on entend que l’occupant américain te fouille systématiquement avant de te laisser entrer dans ton pays et qu’il peut tirer sur toi si ça lui chante ! Et puis la route vers Bagdad est truffée de dangers. Il s’agit de ne pas se faire dépouiller par des pillards, de ne pas se faire assassiner par ceux qui ont perdu leurs privilèges, ces orphelins, ces fédayins du régime déchu. Après avoir fui devant l’occupant comme des rats, leur méthode pour défendre la bannière de la nation arabe et de l’Islam, consiste à attaquer les voyageurs ! Il faut croire qu’il ne leur a pas suffi de piller les musées et les bibliothèques en éparpillant les richesses de l’Irak comme on secoue un drap à la fenêtre du dernier étage… »
Salah Al Hamdani, poète, écrivain et homme de théâtre français d’origine irakienne est né en 1951 à Bagdad. Il a commencé à écrire de la poésie en arabe littéraire en 1972 alors qu’il était prisonnier politique dans l’armée irakienne. Après sa libération, il se nourrit de l’œuvre d’Albert Camus dans les cafés de Bagdad et choisit la France comme terre d’asile en 1975. C’est en France qu’il devient ensuite, en tant qu’exilé du régime baasiste, l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages en arabe ou en français (poésies, nouvelles et récits) dont plusieurs sont traduits de l’arabe avec sa compagne et poète, Isabelle Lagny. Le présent livre, Le retour à Bagdad, sort parallèlement en arabe en 2022 dans notre édition. Par ailleurs un extrait de ce récit a été traduit du français en anglais (américain) par Sonia Alland, dans l’anthologie Baghdad, mon amour, Édition Curbstone Press, US, 2008.
« J’ai déjà la tête farcie d’histoires inquiétantes qu’on ne cesse de raconter ici. Tantôt on te dit que les voyageurs sont victimes de racket sur la route entre Damas et Bagdad, tantôt on entend que l’occupant américain te fouille systématiquement avant de te laisser entrer dans ton pays et qu’il peut tirer sur toi si ça lui chante ! Et puis la route vers Bagdad est truffée de dangers. Il s’agit de ne pas se faire dépouiller par des pillards, de ne pas se faire assassiner par ceux qui ont perdu leurs privilèges, ces orphelins, ces fédayins du régime déchu. Après avoir fui devant l’occupant comme des rats, leur méthode pour défendre la bannière de la nation arabe et de l’Islam, consiste à attaquer les voyageurs ! Il faut croire qu’il ne leur a pas suffi de piller les musées et les bibliothèques en éparpillant les richesses de l’Irak comme on secoue un drap à la fenêtre du dernier étage… »
Salah Al Hamdani, poète, écrivain et homme de théâtre français d’origine irakienne est né en 1951 à Bagdad. Il a commencé à écrire de la poésie en arabe littéraire en 1972 alors qu’il était prisonnier politique dans l’armée irakienne. Après sa libération, il se nourrit de l’œuvre d’Albert Camus dans les cafés de Bagdad et choisit la France comme terre d’asile en 1975. C’est en France qu’il devient ensuite, en tant qu’exilé du régime baasiste, l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages en arabe ou en français (poésies, nouvelles et récits) dont plusieurs sont traduits de l’arabe avec sa compagne et poète, Isabelle Lagny. Le présent livre, Le retour à Bagdad, sort parallèlement en arabe en 2022 dans notre édition. Par ailleurs un extrait de ce récit a été traduit du français en anglais (américain) par Sonia Alland, dans l’anthologie Baghdad, mon amour, Édition Curbstone Press, US, 2008.
« J’ai déjà la tête farcie d’histoires inquiétantes qu’on ne cesse de raconter ici. Tantôt on te dit que les voyageurs sont victimes de racket sur la route entre Damas et Bagdad, tantôt on entend que l’occupant américain te fouille systématiquement avant de te laisser entrer dans ton pays et qu’il peut tirer sur toi si ça lui chante ! Et puis la route vers Bagdad est truffée de dangers. Il s’agit de ne pas se faire dépouiller par des pillards, de ne pas se faire assassiner par ceux qui ont perdu leurs privilèges, ces orphelins, ces fédayins du régime déchu. Après avoir fui devant l’occupant comme des rats, leur méthode pour défendre la bannière de la nation arabe et de l’Islam, consiste à attaquer les voyageurs ! Il faut croire qu’il ne leur a pas suffi de piller les musées et les bibliothèques en éparpillant les richesses de l’Irak comme on secoue un drap à la fenêtre du dernier étage… »